L’âgisme est, par définition, la discrimination à l’encontre des jeunes et/ou des personnes âgées dans différents domaines (emploi, formation, santé, logement…). Selon le rapport de l’OMS sur le sujet, on estime que 6.3 millions de cas de dépression dans le monde sont dus à l’âgisme.
Phénomène déjà bien ancré dans nos mentalités et remis sur le devant de la scène par la pandémie, l’âgisme, comme nous le rappelle Michelle Bachelet, Haute Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme : “l’âgisme nuit à tous, aussi bien aux personnes âgées qu’aux jeunes. Mais souvent il est si répandu et si bien accepté, dans nos attitudes comme dans nos politiques, nos lois et nos institutions, que nous ne réalisons pas les répercussions qu’il a sur notre dignité et sur nos droits.[…] Nous devons lutter de front contre l’âgisme, une violation des droits de l’homme aujourd’hui profondément enracinée”.
Fléau insidieux qui nuit aussi bien aux jeunes qu’aux personnes âgées, qui n’a pas déjà entendu un jour : “plus je vieillis, plus je me sens inutile” “ oublier les choses c’est normal quand on devient vieux…”.
Pour lutter contre ces stéréotypes, il est important entre autres choses, de favoriser les pratiques dites intergénérationnelles et les activités éducatives permettant de dissiper les fausses idées sur l’âge.
Pour en savoir plus
Rapport de l’OMS : L’âgisme, un enjeu mondial